À propos des auteurs

Thomas Amossé, sociologue, administrateur de l’Insee, chercheur au CEET affilié au LISE-Cnam, spécialiste de recherche : socio-économie quantitative du travail et de l’emploi ; sociologie des classes sociales ; socio-histoire de la statistique sociale. A récemment publié : « Les statistiques dans les études de genre : un instrument de dévoilement ? » in Margaret Maruani éd., Je travaille, donc je suis. Perspectives féministes. Paris, La Découverte, « Recherches », 2018, p. 31-41 ; « Droit et statistique : éléments d’une histoire croisée. Ce que nous apprennent les œuvres d’Alain Desrosières et Alain Supiot » in Dalloz M. (dir.), Variations juridiques et sociologiques. Regards experts sur de grandes mutations du Droit, L’Harmattan, 2016, p. 15-46 ; « The Centre d’Etudes de l’Emploi (1970-2015): Statistics – on the cusp of Social Sciences and the State », Historical and Social Research, 2016, p. 72-95.

Emiliana Armano, sociologue, chercheure indépendante associée au Département de Sciences Sociales et Politiques de l’ Università Statale de Milan. Elle travaille sur les processus d’assujettissement et de subjectivation et sur la précarisation dans le capitalisme digital. Sur ces thèmes, au cous des années 2010, elle a publié de nombreux essais et articles en collaboration avec Annalisa Murgia.

 

Christian Azaïs, sociologue, professeur de sociologie au CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), co-directeur du Lise (Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique) UMR 3320 CNRS, brésilianiste. Co-directeur de l’ouvrage (avec Liana Carleial, Université du Paraná – Brésil) La « zone grise du travail Dynamiques d’emploi et négociation au Sud et au Nord », P.I.E. Peter Lang, 2017. Membre élu du board du RC 52 Sociology of Professional Groups (International Sociological Association).

Pierre Barron est sociologue, expert auprès des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Anne Bory est sociologue, enseignante-chercheure à l’Université Lille 1 et au laboratoire Clersé. Sébastien Chauvin est sociologue, enseignant-chercheur à l’Université de Lausanne et à l’Institut des Sciences Sociales. Nicolas Jounin est sociologue, rattaché à l’Université Paris 8. Lucie Tourette est journaliste et documentariste, auteure du film On vient pour la visite sur les grèves d’intérimaires sans papiers. Ils ont écrit ensemble plusieurs articles sur les grèves de travailleurs sans papiers en France, ainsi qu’un livre : On bosse ici, on reste ici !, La Découverte, 2011.

Marie-Christine Bureau est sociologue, chargée de recherche au Lise-Cnam-CNRS. Ses travaux portent sur les mutations du travail et de la protection sociale, ainsi que sur les formes émergentes de coopération. Parmi ses publications : Reconfigurations de l’Etat social en pratique, avec I. Sainsaulieu I. (dir) (Presses Universitaires du Septentrion, 2011), Un salariat au-delà du salariat ? avec A. Corsani (dir), (Presses universitaires de Nancy, 2012), Le progrès social : quoi de neuf depuis la Tour Eiffel ? (Dores et déjà, 2015), Makers. Enquête sur les laboratoires du changement social, avec I. Berrebi-Hoffmann et M. Lallement (Seuil, 2018).

Paola Cappellin, sociologue, professeure émérite de sociologie économique et du travail, chercheure au laboratoire AMORJ, Université Fédérale de Rio de Janeiro. Ses recherches portent sur : le monde du travail et les femmes au Brésil ; socio-histoire et genre ; culture et entreprises; globalisation et responsabilité sociale des entreprises. Dernière publication : « Formes hybrides de négociation. Le renouvellement des conduites, des dispositifs et des normes parmi les entreprises brésiliennes ». In Azaïs Christian, Carleial, Liana (dirs.) La zone grise du travail – Dynamiques d’emploi et néogociation au Sud et au Nord, 2017.

 

Patrick Cingolani est professeur de sociologie à l’université Paris Diderot et directeur du Laboratoire de changement social et politique (LCSP). Il a plus particulièrement interrogé les catégories de travail précaire, précaire et précarité et publié sur ces thèmes : l’Exil du précaire (1986), Révolutions précaires (2014) et récemment La précarité, Que sais-je ? (2017 – 5e édition mise à jour). Il a aussi mené des recherches sur la pensée sociologique française et son rapport à l’intégration et au politique. Dans ces deux perspectives, il a plus particulièrement réfléchi sur les diverses hybridations du social, usages des savoirs, de la culture et autodidaxies, pratiques de non consentement et d’évasion, critique des rapports de subordination au travail et formes alternatives de vie et d’activité.

Urwana Coiquaud est professeure agrégée au département de gestion des ressources humaines à HEC Montréal où elle enseigne le droit du travail. Elle est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université Aix-Marseille III (France) et d’un Ph.D en relations industrielles de l’Université de Montréal (en cotutelle). Cochercheure au Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT) http://www.crimt.org/ et membre de Réforma http://reforma.openum.ca/a-propos/, ses recherches portent principalement sur les impacts des transformations du travail sur le droit du travail. Elle est co-auteure des deux volumes du « Droit des rapports collectifs de travail » aux éditions Yvon Blais (2013-2014) et de nombreux articles sur l’indépendance et les zones grises de l’emploi.

 

Antonella Corsani est socio-économiste du travail. Elle est enseignante à l’Institut de Sciences Sociales du Travail de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheur membre du laboratoire de recherches IDHES UMR 8533. Ses recherches portent sur les mutations du travail et sur les métamorphoses du salariat. Plus particulièrement, elle s’intéresse aux formes d’organisation qui s’inventent en dehors de l’espace social du salariat classique. Au plan méthodologique, ses recherches s’inscrivent dans les champs de la recherche collaborative et de la recherche-action participative.

 

Michel Coutu est professeur titulaire de droit du travail et de sociologie du droit à l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal. Titulaire d’un doctorat en droit de l’Université Laval (Québec) et ayant complété des études post-doctorales au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, il est chercheur membre du Centre de recherche inter-universitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT). Michel Coutu à été professeur invité à l’IDHE (ENS-Cachan), à la Faculté de droit de l’UCL (Louvain-La-Neuve) ainsi qu’à l’IRISSO (Paris-Dauphine). Parmi ses publications récentes, mentionnons l’ouvrage Max Weber’s Interpretive Sociology of Law (Londres, Routledge, 2018).

 

Martine D’Amours est sociologue et professeure titulaire au Département des relations industrielles de l’Université Laval (Québec). Elle est membre du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) et de l’Alliance de recherche universités-communautés sur les innovations dans le travail et l’emploi. Ses principaux intérêts de recherche portent sur les mutations de l’emploi, et en particulier sur les défis que le développement du travail atypique, et notamment du travail indépendant, pose en matière de protection sociale et d’action et de représentation collective de ces travailleurs.

 

Jacqueline de Bony, chargée de recherche au CNRS, Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (LISE, CNRS/CNAM). Ses travaux ciblent l’articulation entre l’individuel et le collectif dans divers champs de recherche (éducation, management, politique) à l’aide d’une approche ethnographique. Ses objets de recherche en lien avec le travail portent sur les processus de décision et de concertation, les processus de gestion et les processus de licenciement. Elle cible les formes d’autonomie et de coopération ainsi que leur articulation aux Pays-Bas et en France dans une perspective comparative.

 

Claude Didry est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Centre Maurice Halbwachs, Ecole Normale Supérieure ). Ses recherches portent sur le travail, le droit du travail et les relations professionnelles dans une perspective socio-historique. Elles envisagent l’élaboration des normes de référence pour le travail, tant par la législation que par la négociation, et leur mobilisation, tant dans le cours du travail que devant la justice. Il a notamment publié Naissance de la convention collective, débats juridiques et luttes sociales en France au début du 20ème siècle (Editions de l’EHESS 2002) et L’institution du travail, droit et salariat dans l’histoire (Editions de la Dispute 2016).

 

Patrick Dieuaide est Maître de Conférences à l’Université Sorbonne-Nouvelle. Il est membre du Laboratoire “Intégration et Coopération dans l’Espace Européen”. Ses domaines de recherche portent sur les politiques d’entreprise et les transformations de la relation d’emploi dans la globalisation, Il a publié de nombreux articles sur le sujet et coordonné deux ouvrages : Strategies of Multinational Corporations and Social Regulations. European and Asian Perspectives, (2014, Ed. Springer, 260 p.) et Globalising Employment Relations ? Multinational Corporations and Central and Eastern Europe Transitions, (Palgrave Mac-Millan, Londres).

 

Annie Dussuet est enseignante et chercheuse en Sociologie à l’Université de Nantes et au Centre Nantais de Sociologie (CENS – UMR 6025). Après d’être intéressées au travail domestique non rémunéré, ses recherches portent principalement sur les conditions de travail et d’emploi dans des secteurs de service très féminisés à la frontière des sphères publique et privée, afin de mettre en lumière l’impact du système de genre. Elle dirigera, à partir de 2018, le programme interdisciplinaire PROFAM « Entre profession et famille, les cadres du travail d’aide aux personnes âgées », financé par l’Agence Nationale de la Recherche, portant sur l’ensemble des formes de ce travail d’aide, rémunéré ou non.

 

Bernard Gazier est professeur de Sciences économiques. Il est membre du laboratoire de recherche CES (Centre d’Economie de la Sorbonne) de l’ Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur le marché du travail, les transitions personnelles et professionnelles, les politiques de l’emploi.

 

Angela Giglia, anthropologue, est professeur au Département d’Anthropologie de l’Université Autonome Métropolitaine (Iztapalapa) à Mexico. Il travaille sur les pratiques de l’habiter, les usages des espaces publics et l’expérience de la précarité urbaine. Coordonne actuellement une recherche interdisciplinaire sur les marchés publics à Mexico. Parmi ses dernières publications, la ccoordination du livre Renovación urbana, modos de habitar y desigualdad en la Ciudad de México, UAM-Juan Pablos, 2017, disponible aussi en tant que livre électronique. E le livre Metropoli, espacio publico y consumo, Fondo de Cultura Económica, 2016 (co-écrit avec Emilio Duhau).

 

Olivier Giraud est chercheur au CNRS au sein de l’UMR Lise – CNRS, Cnam. Politiste de formation, il est spécialiste d’analyse comparée de l’action publique dans les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi et des politiques d’accompagnement de la perte d’autonomie. Il a dirigé en 2017 un numéro du Zeitschrift für Sozialreform consacré à l’autonomie dans la protection sociale (avec Stefanie Börner et Silke Bothfeld). Il coordonne au sein du laboratoire Lise avec Barbara Rist une recherche financée par la CNSA sur la thématique de la rémunération des aidant.e.s de personnes en perte d’autonomie qui pose la question de la catégorisation des tâches d’aide et de soin comme activités de travail, mais aussi de leur monétarisation.

Sayonara Grillo Coutinho Leonardo da Silva, juriste, Professeure de droit du travail à l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ-PPGD), magistrate au Tribunal régional du travail de la 1ère Région (TRT-1). Recherche actuelle: Mapeamento dos Sentidos da Reforma Trabalhista e Direito do Trabalho de Exceção. A publié: Relações Coletivas de Trabalho: Configurações Institucionais no Brasil contemporâneo, São Paulo, LTr, 2008; Reformas Institucionais de Austeridade, Democracia e Relações de Trabalho, (dir) avec Emerique, L et al Barison, São Paulo, LTr, 2018.

 

Charley Hannoun est professeur de droit à l’Université de Cergy-Pontoise. Il est actuellement Directeur du Master II, Droit des sociétés et membre du Laboratoire LEJEP . Outre de nombreuses publications consacrées au droit des affaires, et notamment aux groupes de sociétés, il s’est consacré ces dernières années à l’étude de la financiarisation de l’économie et à la Responsabilité sociale des Entreprises. Il a publié un ouvrage, Le Droit et les groupes de sociétés (Paris : LGDJ : 1991) et deux ouvrages collectifs Le contrôle des entreprises (Paris : L’Harmattan : 2007) et la Dématérialisation de l’entreprise, (Paris : L’Harmattan : 2010).

Helena Hirata, sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, laboratoire CRESPPA-GTM (UMR avec l’Université de Paris 8 St Denis et Paris Nanterre). Membre du comité directeur du réseau MAGE, du comité de lecture des Cahiers du Genre et du Collectif National des Droits des Femmes. Recherche actuelle : Intermédiation et travail du care dans une perspective comparative. A publié : Uma nova divisao sexual do trabalho ? Sao Paulo, Boitempo, 2002 ; Le sexe de la mondialisation. (dir) avec J. Falquet, D. Kergoat et al, Paris, Presses de Sciences Po, 2010 ; Etre chômeur à Paris, São Paulo, Tokyo, avec Demazière, D., Guimarães, N.A., Sugita, K. Paris : Presses de Sciences Po, 2013.

 

Donna Kesselman, professeure à l’Université Paris-Est Créteil, membre du laboratoire IMAGER (EA 3958). Elle publie sur les questions du travail, de l’emploi et des relations professionnelles dans une perspective comparative (France-Etats-Unis). Elle a été porteure du projet ANR : « L’évolution des normes d’emploi et nouvelles formes d’inégalités ; vers une comparaison des zones grises ? » (2011-2015). Parmi ses publications récentes les dossiers : « Deux ans de controverses de la présidence Trump… et l’après. Quel héritage pour l’Amérique? » dans IdeAs, hiver 2018, « Work and employment grey zones: new ways to apprehend emerging labour market norms », Editorial en collaboration avec J-Y Boulin, Transfer, n.24, 2018.

Michel Lallement est sociologue, professeur du Cnam. Ses travaux portent sur les transformations de l’organisation du travail et des marchés du travail ainsi que sur les utopies concrètes du travail. Parmi ses publications : Le Travail de l’utopie. J.B.A. Godin et el Familistère de Guise (Les Belles Lettres, 2009) ; Tensions majeures. Max Weber, l’économie, l’érotisme (Gallimard, 2013) ; L’Âge du Faire. Hacking, travail, anarchie (Seuil, 2015) ; Logique de classe. E. Goblot, la bourgeoisie et la distinction sociale (Les Belles Lettres, 2015) ; Makers. Un monde social en mouvement, avec I. Berrebi-Hoffmann et M.C. Bureau (Seuil, 2018).

 

Lynda Lavitry est sociologue, membre du LEST – Aix Marseille Université, spécialiste des questions d’accompagnement des chômeurs-ses. Sa recherche est ancrée dans la sociologie des intermédiaires de l’emploi, en l’articulant de manière forte avec les transformations des politiques publiques de l’emploi, et les nouvelles normes de traitement et d’encadrement des chômeurs.Ses intérêts de recherche portent sur les effets du traitement institutionnel du point de vue des organisations, des agents et des usagers. Elle s’intéresse en particulier aux notions d’individualisation et de subjectivation, et aux manières dont ces notions se combinent avec la standardisation et les normes gestionnaires.

 

Annalisa Lendaro est sociologue, chargée de recherches au CNRS au Certop (UMR 5044, Université de Toulouse Jean Jaurès). Ses principaux intérêts de recherche portent sur les politiques migratoires, leurs applications dans les territoires frontaliers, ainsi que sur leurs effets sur les migrants et les résidents de ces territoires. En utilisant des méthodes ethnographiques et en combinant les outils de la sociologie du droit, de la sociologie politique et de la sociologie des migrations, ses études essaient d’une part de mettre en lumière les processus qui traduisent le contournement du droit en des pratiques ordinaires, et d’autre part de saisir le sens que les acteurs accordent à ces pratiques.

 

Marie Françoise Lozier est chercheur associé en gestion à l’IRISSO à l’Université Dauphine.

 

Jean-Luc Metzger est sociologue, chercheur associé au CNAM-LISE et au Centre Pierre Naville. Ses travaux portent sur les usages professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et s’inscrivent dans le courant de la sociologie de la gestion.

 

Mathilde Mondon-Navazo est docteure en sociologie et en économie. Elle a soutenu en 2016 une thèse réalisée en cotutelle à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 et à l’Université Fédérale du Rio Grande du Sud, au Brésil. Ses recherches portent sur les transformations de l’emploi, la question de l’autonomie au travail, l’individualisation des trajectoires et l’articulation entre mobilisation de ressources et parcours professionnels. Elle a notamment étudié l’émergence des TIED (Travailleurs Indépendants Economiquement Dépendants) dans une approche comparative France-Brésil. Elle est aujourd’hui chercheuse associée au LCSP à l’Université Paris Diderot et ATER en sociologie du travail à l’Université de Strasbourg.

 

Annalisa Murgia est Associate Professor (Maître de Conférences) à la Work and Employment Relations Division de l’Université de Leeds (UK). Ses recherches portent sur les trajectoires biographiques et les carrières professionnelles hybrides, mettant l’accent sur les processus de précarisation. Sur ces thèmes, au cours des années 2010, elle a publié de nombreux essais et articles en collaboration avec Emiliana Armano. Elle s’intéresse aussi à la construction sociale du genre dans les organisations et aux formes émergentes d’organisation entre les travailleur-e-s autonomes. Elle est la PI (Principal Investigator) du projet ERC SHARE: Seizing the Hybrid Areas of work by Representing self-Employment (2017-2022).

 

Chantal Nicole-Drancourt est directeure de recherche au CNRS-LISE-CNAM. A partir de diverses entrées (division sexuelle et sociale du travail dans la famille, arrangements familiaux et trajectoires d’emploi, usages sociaux du temps partiel, insertion dans la vie adulte, système de prise en charge du ‘reste à faire’ hors travail, réformes des politiques sociales…), elle traite dans ses travaux d’un objet récurrent : la ‘mesure’ , à travers ses empreintes sociologiques, des mutations des sociétés salariales dans l’ordre du genre (régime temporel, régime d’activité, contrat de sexes, relation Travail/Famille, contrat de solidarité) .

 

Anton Perdoncin est agrégé-préparateur en sociologie à l’Ecole normale supérieure. Il est chercheur associé au Centre Maurice Halbwachs (ENS, CNRS), et à l’IDHES (ENS Cachan, CNRS). Ses activités de recherche portent sur les dynamiques historiques du salariat, en lien avec l’immigration et la transformation des systèmes productifs, et sur les méthodes quantitatives en sciences sociales. Il travaille actuellement sur le recrutement et l’usage de force de travail marocaine dans les mines du Nord-Pas-de-Calais, ainsi que sur les trajectoires d’immigration antillaise, organisées par le BUMIDOM, dans l’hexagone.

 

Olivier Pilmis est chargé de recherches CNRS au Centre de Sociologie des Organisations (Sciences Po, CNRS). Ses travaux de recherche se situent principalement au croisement de la sociologie économique et de la sociologie du travail. Il est notamment l’auteur d’une thèse de doctorat proposant une comparaison des comédiens intermittents et des journalistes pigistes, qui a été publiée aux éditions Economica (L’intermittence au travail. Une sociologie des marchés de la pige et de l’art dramatique, 2013).

 

Maxime Quijoux est sociologue, Chargé de recherche au CNRS, membre des laboratoires de recherche Printemps-UVSQ et LISE-CNAM. Ses recherches portent sur les mobilisations au travail ainsi que sur les Sociétés Coopératives et Participatives (SCOP). Elles interrogent plus globalement les transformations du monde du travail, en s’intéressant à la fois la place de ses principaux acteurs –notamment les syndicats- et celle de la sociologie dans l’examen de ces transformations.

 

Florent Racine est doctorant en sociologie au laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise-Cnam, UMR 3320). Sa thèse porte sur les managers de rayon de la grande distribution alimentaire et mobilise la sociologie du travail et de l’emploi ainsi que la sociologie des groupes professionnels.

 

Frédéric Rey est sociologue, maître de conférences au Cnam et membre du laboratoire Lise-CNRS. Ses travaux portent sur les régulations du travail et de l’emploi aux marges du salariat, notamment dans les petites entreprises. Spécialiste du syndicalisme, il est membre du réseau thématique « relations professionnelles » de l’Association Française de sociologie et représente la CFDT en tant que personnalité scientifique à l’Institut de Recherches Économiques et Sociales (Ires).

 

Ferruccio Ricciardi est historien, chargé de recherche au CNRS il est membre du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (LISE-CNRS/CNAM) Son champs de recherche recouvre l’histoire du travail et de l’organisation du travail, l’histoire des savoirs et des techniques de gestion, l’histoire du travail colonial, la sociologie de la connaissance. Il mène un programme de recherche sur la sociohistoire de la catégorisation ethnique et de genre dans l’organisation du travail dans une perspective comparée et transnationale. Il s’intéresse notamment à l’histoire du travail colonial afin de réinterroger les cadres institutionnels et cognitifs au fondement du régime salarial.

 

Cinara L. Rosenfield, sociologue, professeure au département de sociologie à l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul (Porto Alegre). Chercheuse au Conseil National de Développement Scientifique et Technologique (CNPq), elle dirige le groupe de recherche « Travail et Justice Sociale » (JusT). Ses domaines d’intérêt : sociologie du travail et théories de la reconnaissance. Elle a publié récemment : « Labour, self-entrepreneurship in Brazil and paradoxes of social freedom », Transfer: European Review of Labour and Research, n.24, 2018, p. 337-352 ; « Crise de sentido no capitalismo por projetos: o trabalho dos quadros superiores de TI. In: Bridi, Maria Aparecida; LIMA. Jacob Carlos. (Org.). Flexíveis, Virtuais e Precários? Os trabalhadores em tecnologias de informação. Curitiba: Editora UFPR, 2018 (avec F. Maciel et T.W. Mossi).

Nicolas Roux, docteur en sociologie au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise) Il soutient sa thèse intitulée « Un emploi discontinu soutenable ? Trajectoires sociales de saisonniers agricoles et d’artistes du spectacle » le 3 novembre 2017 au Conservatoire national des arts et métiers. Champs de recherche : travail, emploi, précarité ; biographies, trajectoires ; classes sociales ; insertion sociale et professionnelle.

 

Corinne Siino est Professeure des Universités en Aménagement et urbanisme à l’ Université de Toulouse 2, Jean Jaurès. Elle est membre de l’unité de recherche LISST- CIEU UMR 5193. Ses recherches portent sur Emploi ,chômage et marchés du travail urbain, Développement économique et inégalités socio-spatiales, mobilités. Les régions sur lesquelles portent les travaux : France, Amérique du Nord , Brésil.

 

Cyprien Tasset est docteur en sociologie (IRIS, EHESS – CNRS). Sa thèse, menée sous la direction de Luc Boltanski et soutenue en 2015, s’intitule : « Les intellectuels précaires, genèses et réalités d’une figure critique ». Avec Adrien Mazières-Vaysse et Giulia Mensitieri, il prépare actuellement un dossier de la revue Émulations intitulé: «Précarité, précaires, précariat. Aller-retours internationaux».

 

Jens Thoemmes, sociologue, directeur de recherche au CNRS, laboratoire CERTOP (UMR 5044 avec l’Université de Toulouse Jean-Jaurès). Directeur de la Revue Temporalités. Recherche actuelle : Programme ANR franco-allemand sur la négociation collective des comptes épargne temps et ses usages par les salariés. A publié : Vers la fin du temps de travail ? PUF, Paris, 2000, La négociation du temps de travail : une comparaison France – Allemagne, L.G.D.J., Paris, 2010, Organizations and Working Time Standards: a Comparison of Negotiations in Europe, Routledge: New York, 2013.

Jean-Baptiste Velut est Maître de Conférences en Civilisation Américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle. Ses recherches portent sur les accords de libre-échange, la politique commerciale américaine et les débats sur la mondialisation aux Etats-Unis et en Europe. Il coordonne actuellement un réseau de chercheurs européens sur l’inclusion dans les négociations commerciales financé par l’Institut des Amériques. Il a co-dirigé l’ouvrage Understanding Mega Free Trade Agreements: The Political and Economic Governance of New Cross-Regionalism» (Routledge, 2017). Depuis 2016, J.B. Velut a contribué à trois études d’impact sur des accords commerciaux pour la DG Commerce de la Commission Européenne.

 

Paolo Vignola, docteur en Philosophie, enseigne esthétique, philosophie de la littérature et théorie littéraire chez UArtes, Universidad de las Artes de Guayaquil (Equateur). Il travaille aussi dans les domaines de la philosophie de la technologie, de l’écologie politique et de la philosophie contemporaine, domaine dans lequel il a publié plusieurs livres et articles. Cofondateur de la revue internationale de philosophie La Deleuziana, il a récemment dirigé la nouvelle édition italienne de Mille plateaux de Deleuze et Guattari (2017) et l’ouvrage collectif Las artes de Gilles Deleuze. Procesos artísticos, creaciones y experimentaciones (2018).



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